dimanche 10 mai 2009

la fable du bourdon PD

dans une ruche, qui était trés fort'ment éloigné,

la reine découvrit que son fils était PD,

l'surprenant au lit avec l'vallet l'araignée.

son expatriation lui fut vite prononcé.

le pauvre bourdon n'avait, donc plus ou se loger,

de ces amis il voulais, l'hospitalité.

refoulé, de peur d'héberger un détraqué,

il partit pour la ville, fuyant tous les regard.

il fut vite intégré, bien que grâce à son cul.

il n'eut pour seul péché, d'utiliser son dard,

un p'ti peu trop souvent, pour un seul p'ti écu.

Client après client, sa renommée fut faite.

son dard bien plus payant, il fut de toutes les fêtes.

Chevalier, conte, baron, il fit avec la fête.

Un jour alors qu'il avait fort bien travaillé,

il rencontra un papillon, c'était le roi!

il n'eut jamais de tel sang a pénétrer,

le bourdon fut comblé, le roi fut en émoi.

De ce p'ti bourdon, d'son amant, d'son prince charmant,

il l'fit chevalier, et lui donna un palais,

qu'il extirpa a la vil mère d'son bel amant,

pour que l'bon roi, puisse le voir, quand il lui plairais.

la reine d'la ruche, connut bien vite son triste sort,

son expropriation lui fut vite prononcé.

Pas d'bol pour ses amis qui avaient eut tord,

aujourd'hui il lui d'mandais l'hospitalité.

Il n'est pas bien bon d'prendre un PD pour une folle,

il peuvent faire mieux que d'simple petites batifoles,

car fait pas bon être PD, dans un monde d'enculer.

marc, ivan et les corbeaux

Il était Marc, j'étais Ivan,
Marc ne cessait pas d'm'enlacer,
moi je l'aimais bien tendrement.
on ne cessait de s'embrasser,
on ce sentait changer le monde,
et transformer en beau l'immonde.

il était Marc, j'étais Ivan.
Marc voulait m'embrasser goulument,
moi je l'aurais bien dévoré.
on ne pouvait vivre que caché,
l'enfer c'est les autres dans la rue,
mon p'ti logis comme seul salut.

il était Marc, j'étais Ivan.
Marc m'aimais comme un grand enfant,
moi je l'aimais très tendrement.
on les a vue vite débarqué,
vol noir des corbeaux à tuer,
dans nos plaines sont vite arrivé.

il était Marc, j'étais Ivan,
Marc ne cessait de me mater,
moi je le trouvais séduisant.
on les a pas vue débarquer,
ils nous guettaient les noirs corbeaux,
sous le seul prétexte d'être homo .

il était Marc, j'étais Ivan,
Marc ne pouvais plus m'enlacer,
moi je l'aimais bien tendrement.
on a été vite arrêté,
ils nous ont ensuite déporté,
on ne pouvait plus s'embrasser.

il était marc, j'étais Ivan
marc, y'a même pas eu d'enterrement,
moi je fut lobotomisé.
on fut puni des péchés,
d'une société de gros barbares,
on fut pris pour des p'ti clébard.

samedi 9 mai 2009

l'invité

quand il m'a roulé un patin,
de suite il est v'nu à diner.
il est blond, brun ou bien châtain.
on a pas eu l'temps de manger !
sur le sofa, le canapé
on s'est tendrement embrassé.

quand j'lui ai roulé un patin,
de suite il s'est désabillé :
il est viril, il est musclé,
il est masqué, il est malin,
car dans nos très tendres ébats,
on s'approchaient de nos trépas.

quand on s'est roulé un patin,
de suite j'me dit ; j'l'ai oublié,
l'invité des péchés coquin !
mais le désir m'avait poussé,
et dans notre plaisir charnel,
je soufflais mes dernières chandelles.

quand il m'a roulé un patin,
Français, Chinois ou bien Afghan,
il est blond, brun ou bien châtain.
il m'a troublé comme un enfant,
il m'a furtivement infecté,
pour bien mieux pouvoir me tuer.

quand il m'a roulé un patin,
de suite il est v'nu à diner.
faudrait app'ler l'armée demain,
il est entrer me dévorer.
faudrait finir par le tuer,
SIDA, laisse moi continuer.

H O M O S E X U E L

Homme à hommes, gay ou bien tapette
On les critique sans les connaître
Même parfois pris pour des lopettes
On les hait souvent pour leur être
Soyons plus tendre que Hitler
Et pourquoi ne pas être humain
Xénophobes du sexe : DE L'AIRE!
Unie contre ces acte trop commun
Et qui entache notre monde
Le seul salut : la tolérance!

ode à gayclic

au plus fort de l'adolescence
un jour en quête d'identité
après le trouble de fin d'enfance
face a ma sexualité
une fois perdu sur internet
je me suis retrouvé bien bête
j'suis resté scotché tell un geek
a un p'ti site nommé gayclic

tous les lundi c'est bisou gay
de beaux garçons qui se bécote
qui nous réjouie et nous rend gaie
samedi c'est le remix des potes
ou l'on sourit et panse nos plaies
le dimanche c'est bien le plus hot
homme bien bâtit et qui nous plait
info sexy et autres bibelots

un site de bonne intelligence
de la tête ou bien plus pervers
qui nourrit bien notre impatience
d'un cadeau pas encore ouvert
qui laisse planer haut notre désir
et qui ne fait que nous séduire
en long en large et en travers
gayclic pour nous comme un dessert

éveil

éveil
quand la brise tiède du matin
m'enlève des bras de Morphée,
de mes rêves trivial ou coquin,
nuit de rêve doux ou caliente,
rêves de voleurs ou bien volage,
une nuit d'amant ou de voyage

quand les doux rayons du soleil
m'extirpe de mon tendre sommeil,
c'est le début d'une belle journée
les amants de la nuit m'obsède
a tout instant de mâtiné
d'une journée qui part comme un raid

quand les joyeux chant des oiseaux
me tire de mon joli berceau
que se désir ne soit plus rêve
Adam Adam ou bien Ève Ève
désir de mes rêve trop crispé
qui vont devoir s'émanciper

quand une tarte dans la gueule
me chasse de mon paisible idylle
mes envie détruit sous une meule
d'un monde au dent de crocodile
mes rêve écrasé par les autres
a quand enfin viendra l'apôtre
pour une société bien plus gay
que se songe soit, je le sauverais

fruit défendu

a la fleuraison du beau et triste lilas

l'on voit parfois éclore une fleur inattendu

la forte fleur enraciné ne partira pas

pas la peine de l'arracher, c'est déjà foutu

la fleur ainsi fixé n'a plus qu'a être dompté

celle ci étant un fruit, qui doit être croqué

il n'est pas de vertu, il n'est pas de pécher

il n'est qu'un beau jouet, il n'est qu'un tendre baiser

et bien qu'il soit parfois, fruit défendu suprême

on ne peut pas sans lui librement s'épanouir

il ne suffira pas d'un seul petit poème

pour croquer tout deux la pomme et enfin en jouir


a la fleuraison de notre belle adolescence

l'on voit parfois éclore l'envie inattendu

envie enraciné restera en patience

pas la peine de s'en débarrasser, c'est foutu

l'envie ainsi fixé n'a plus qu'à être dompté

celle ci étant un fruit, qui doit être croqué


il n'est pas de vertu, il n'est pas de pécher

il n'est qu'un beau jouet, il n'est qu'un tendre baiser

et bien qu'il soit parfois, fruit défendu suprême

on ne peut pas sans lui librement s'épanouir

il ne suffira pas d'un seul petit poème

pour croquer tout deux la pomme et enfin en jouir


croquer tout deux le fruit, nous deux croquer le fruit

croquer toux deux nous deux, au sein des vols plané

le fruit croquer nous deux, lui en moi, moi en lui

un fruit sain nommé homosexualité

fruit a dévorer, vitale pour les infectés

pour les infectés du virus de la gayeté